EN

Aperçu du marché de la défense : Opportunités pour les entreprises canadiennes

Les pays du monde entier ont dépensé un montant estimé à 2,24 billions de dollars en 2022 pour fournir à leurs forces militaires les armes, l’équipement, les fournitures, la technologie et le savoir-faire nécessaires à la défense de leurs frontières et à la protection de leurs intérêts. Apprenez-en plus sur le secteur de la défense, notamment sur les tendances en matière d’approvisionnement sur les principaux marchés, sur ce qu’il est nécessaire de savoir pour participer à ces marchés et sur les ressources disponibles pour vous aider à faire des affaires avec les forces militaires étrangères.

Dépenses mondiales de défense en 2022

Selon l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Stockholm International Peace Research Institute, SIPRI), les dépenses militaires mondiales ont augmenté de 3,7 pour cent pour atteindre 2,24 billions de dollars US en 2022. Le plus grand moteur de cette augmentation a été la guerre en Ukraine, mais 2022 a également vu des augmentations par les nations pour soutenir leurs programmes de sécurité nationale. Voici quelques tendances et événements dignes d’intérêt :

  • L’Europe a connu la plus forte augmentation d’une année sur l’autre, soit 13 pour cent au cours de l’année.
  • Les États-Unis, la Chine et la Russie – ont été tenus pour 56 pour cent du total mondial.
  • La Chine a augmenté ses dépenses militaires pour atteindre un montant estimé à 292 milliards de dollars en 2022.
  • Les dépenses militaires du Japon ont augmenté de 5,9 pour cent, atteignant 46,0 milliards de dollars. Cette augmentation soutient les plans du pays visant à accroître sa capacité militaire en réponse aux menaces croissantes perçues de la Chine, de la Corée du Nord et de la Russie.
  • Les dépenses militaires de l’Inde, qui s’élèvent à 81,4 milliards de dollars en 2022, représentent une augmentation de 6 pour cent par rapport à 2021 et constituent la quatrième dépense la plus élevée au monde.
  • Les dépenses militaires de l’Arabie saoudite, cinquième plus gros dépensier militaire, ont augmenté de 16 pour cent pour atteindre un montant estimé à 75,0 milliards de dollars.
  • Les membres de l’OTAN ont dépensé 1 232 milliards de dollars en 2022, soit une augmentation de 0,9 pour cent par rapport aux niveaux de 2021.
  • Le Royaume-Uni a enregistré les dépenses militaires les plus élevées en Europe centrale et occidentale, avec 68,5 milliards de dollars, dont un montant estimé à 2,5 milliards de dollars (3,6 pour cent) pour l’aide militaire financière à l’Ukraine.
  • Les dépenses militaires de l’Éthiopie ont augmenté de 88 pour cent en 2022, pour atteindre 1,0 milliard de dollars. La reprise de l’offensive du gouvernement contre le Front de libération du peuple du Tigré dans le nord du pays est attribuée à cette augmentation.

SOURCE: The International Renewable Energy Agency (IRENA)

Budget actuel et projeté

Les dépenses militaires des É.-U. ont augmenté de 71 milliards de dollars en 2022 pour atteindre un montant estimé à 887 milliards de dollars US en 2022. Si la guerre en Ukraine et le conflit israélo-palestinien ont été sous les feux de l’actualité, les priorités stratégiques du département de la Défense des É.-U. (DoD) sont beaucoup plus larges. Selon le secrétaire de la Défense, le DoD des É.-U. se concentre sur la mise en œuvre de sa stratégie de défense nationale par le biais de :

  • Dissuasion intégrée (Integrated deterrence) dans tous les domaines, sur toutes les scènes et dans tout l’éventail des conflits.
  • Soutient de campagnes (Campaigning) pour contribuer à la réalisation de priorités alignées sur la stratégie.
  • Construction d’avantages durables pour rendre les forces interarmées (Joint Forces) plus résilientes/agiles.

Pour la dissuasion intégrée, la demande de budget pour l’exercice 2024 (mars 2023) était la suivante :

  • 37,7 milliards de dollars pour la modernisation et la recapitalisation de la triade nucléaire, y compris le financement du bombardier B-21, d’un deuxième sous-marin balistique de classe Columbia et du programme de missiles Sentinel.
  • 29,8 milliards de dollars pour la défense antimissile afin de protéger les États-Unis, leurs territoires et leurs alliés.
  • 9 milliards de dollars pour les tirs à longue portée.
  • 61,1 milliards de dollars pour la puissance aérienne, notamment des avions de combat, des bombardiers B-21, des avions de mobilité, des avions ravitailleurs et des systèmes d’aéronefs sans pilote.
  • 48,1 milliards de dollars pour la puissance maritime, y compris la construction de navires de la flotte de combat, de destroyers et de frégates à missiles guidés.
  • 13,9 milliards de dollars pour la puissance terrestre afin de moderniser les équipements de combat, notamment les véhicules blindés polyvalents, les véhicules amphibies de combat et les véhicules de combat à équipage optionnel.
  • 33,3 milliards de dollars pour les capacités spatiales vitales, des architectures résilientes et l’amélioration du commandement et du contrôle de l’espace.
  • 13,5 milliards de dollars pour des activités dans le cyberespace afin de défendre et de perturber les cyberadversaires, de passer à une architecture zéro confiance (modèle à vérification systématique) en matière de cybersécurité, d’accroître la défense des infrastructures critiques des É.-U. et des partenaires de la base industrielle contre les cyberattaques malveillantes.

Pour le soutient de campagnes, le budget de l’exercice 2024 demande ce qui suit pour soutenir les activités et actions quotidiennes, les opérations à l’étranger, la formation et les exercices de préparation, ainsi que l’engagement et la collaboration continus avec les Alliés et les partenaires pour contribuer à des intérêts partagés :

  • 146 milliards de dollars pour la modernisation des capacités et le maintien de l’état de préparation de la force interarmées actuelle.
  • 9,1 milliards de dollars pour l’initiative de dissuasion dans le Pacifique (Pacific Deterrence Initiative – PDI), qui comprend une nouvelle architecture d’alerte et de suivi des missiles ainsi que le partage multinational de renseignements, la formation et l’expérimentation.
  • 4,8 milliards de dollars pour les activités de dissuasion en Europe et la lutte contre l’agression russe, le soutien à l’OTAN et l’aide à l’Ukraine.

Pour la construction d’avantages durables, le budget de l’exercice 2024 demande des fonds pour l’innovation et la modernisation, l’écosystème de défense et les partenariats, les réformes, la crise climatique, la préparation aux pandémies et l’investissement dans les installations, le renforcement de la dissuasion et l’amélioration de l’infrastructure opérationnelle critique :

  • 145 milliards de dollars pour la R&D pour l’intelligence artificielle responsable, la 5G et l’expérimentation.
  • 17,8 milliards de dollars pour la science et la technologie, y compris la recherche fondamentale.
  • Investissements pour augmenter la capacité de production et tirer parti de l’approvisionnement pluriannuel pour livrer des munitions essentielles à un coût abordable.
  • 5,1 milliards de dollars pour améliorer la capacité de combat et atténuer le risque climatique, comme l’augmentation de l’efficacité des plateformes pour atténuer le risque logistique dans les environnements contestés, le durcissement des infrastructures critiques et le déploiement de nouvelles technologies.
  • 35,9 milliards de dollars d’investissements dans les installations, y compris les programmes de logement et le maintien en état, la restauration et la modernisation des installations.

Les entreprises canadiennes qui souhaitent proposer leurs produits, services et solutions dans le cadre des programmes du DoD des É.-U. susmentionnés doivent consulter SAM.gov ou l’Outil de recherche d’appels d’offres internationaux du Canada (GBOF) pour trouver des appels d’offres. Les entreprises canadiennes qui souhaitent contribuer à l’avancement de leurs activités de R&D peuvent consulter les programmes d’innovation du DoD des É.-U. de la CCC pour trouver des programmes de participation, en particulier ceux qui ciblent les 14 domaines technologiques essentiels du département.

 

Achats du DoD des É.-U. au Canada

Il existe de nombreuses opportunités pour les entreprises canadiennes de vendre à l’Armée américaine. Le Canada est l’un des dix principaux pays alliés qui soutient les besoins d’approvisionnement du DoD des É.-U. Au cours de l’année fiscale 2022, le DoD des É.-U. avait près de 740 millions de dollars d’obligations contractuelles avec le Canada. Voici ce que l’Armée américaine a acheté au Canada entre l’exercice 2019 et l’exercice 2023, et combien :

751 M$

325920 – Fabrication d’explosifs

599 M$

332993 – Fabrication de munitions (à l’exception des armes légères)

497 M$

325412 – Fabrication de préparations pharmaceutiques

463 M$

331410 – Fonte et affinage de métaux non ferreux (à l’exception de l’aluminium)

449 M$

423940 – Grossistes en bijoux, montres, pierres précieuses et métaux précieux

404 M$

334511 – Fabrication de systèmes et d’instruments de recherche, de détection, de navigation, de guidage, aéronautiques et nautiques

395 M$

334220 – Fabrication de matériel de radiodiffusion et de télévision et de communications sans fil

247 M$

336413 – Fabrication d’autres pièces d’aéronefs et de matériel auxiliaire

207 M$

336412 – Fabrication de moteurs d’avion et de pièces de moteur

204 M$

336992 – Fabrication de véhicules blindés, de chars et de composants de chars militaires

62 M$

334210 – Fabrication d’appareils téléphoniques

58 M$

336411 – Fabricant d’aéronefs

58 M$

337214 – Fabrication de meubles de bureau (sauf en bois)

56 M$

541330 – Services d’ingénierie

52 M$

333923 – Fabrication de ponts roulants, de palans et de systèmes monorail

44 M$

332992 – Fabrication de munitions pour armes de petit calibre

41 M$

481211 – Transport aérien non régulier de passagers affrétés

41 M$

334419 – Fabrication d’autres composants électroniques

39 M$

511210 – Éditeurs de logiciels

38 M$

334513 – Fabrication d’instruments et de produits connexes pour la mesure, l’affichage et le contrôle des variables des processus industriels

36 M$

333120 – Fabrication de machines de construction

35 M$

333611 – Fabrication de turbines et de groupes turbogénérateurs

34 M$

481212 – Transport aérien non régulier de fret affrété

33 M$

336320 – Fabrication d’équipements électriques et électroniques pour véhicules automobiles

Les dépenses du DoD des É.-U. et ses priorités futures montrent que le DoD des É.-U. compte sur le Canada pour plus que les fournitures traditionnelles de défense et qu’il existe de nombreuses opportunités pour les entreprises canadiennes qui cherchent à se développer à l’international en vendant au marché de la défense des É.-U.

 

Priorités en matière de R&D et 14 domaines technologiques critiques

Le DoD des É.-U. se trouve dans une ère de modernisation accélérée et a identifié 14 domaines technologiques critiques dans sa stratégie scientifique et technologique de défense nationale (National Defense Science and Technology Strategy – NDSTS) qui sont nécessaires pour créer et mettre en œuvre des capacités à la vitesse et à l’échelle voulues.

Biotechnologie
Science quantique
Technologie sans fil FutureG
Matériaux d’ingénierie avancés
IA de confiance et autonomie
Systèmes de systèmes de réseaux intégrés 
Microélectronique 
Technologie spatiale
Production et stockage d’énergie renouvelable
Informatique et logiciels avancés
Interfaces homme-machine 
Énergie dirigée
L’hypersonique
Détection intégrée et cybernétique
 

L’identification de ces domaines critiques fournit au DoD des É.-U. des opportunités de recherche et de développement conjoints avec des partenaires industriels et des alliés internationaux. Cela veut dire que le DoD continuera à tirer parti du vaste écosystème d’innovation constitué par les universités, les centres de recherche et de développement financés par le gouvernement fédéral (FFRDC), les centres de recherche affiliés aux universités (UARC), les laboratoires du DoD des É.-U., les laboratoires nationaux, les entités à but non lucratif, l’industrie commerciale et d’autres ministères et organismes fédéraux.

Les entreprises canadiennes qui souhaitent s’associer au DoD des É.-U. dans ces domaines technologiques essentiels devraient se renseigner sur les domaines d’intérêt spécifiques du DoD des É.-U. et vérifier si l’un des programmes d’innovation du DoD des É.-U. leur fournit des opportunités de développement et de commercialisation de leurs technologies.  

 

Vendre à l’Armée américaine

Le bureau du sous-secrétaire de la Défense pour l’acquisition et le soutien (Office of the Under Secretary of Defense for Acquisition and Sustainment) est chargé de superviser les activités d’approvisionnement des différents segments du DoD des É.-U. Les différents services armés sont soutenus par leur propre bureau d’approvisionnement, qui comprend le :

En plus des bureaux d’approvisionnement susmentionnés, plus de 30 agences différentes du DoD sont activement impliquées dans les achats de défense, dont les suivantes :

Si vous êtes une entreprise canadienne et que vous envisagez de vendre à l’Armée américaine, vous devez vous inscrire auprès du département pour faire partie de son écosystème de fournisseurs.  La CCC propose un guide étape par étape pour aider les exportateurs canadiens à s’enregistrer afin que les acheteurs du DoD puissent acheter auprès de vous.

 

Êtes-vous prêt à entrer sur ce marché?
Une fois inscrit auprès du DoD des É.-U., vous pouvez rechercher des opportunités. SAM.gov répertorie tous les principaux appels d’offres du gouvernement américain (y compris le DoD), les contrats de plus de 25 000 $ US, les opportunités de sous-traitance et les opportunités d’affaires à l’étranger avec le gouvernement fédéral américain. Les entreprises canadiennes peuvent créer un compte gratuit sur GBOF.ca pour consulter toutes les opportunités répertoriées dans SAM.gov, ainsi que les opportunités gouvernementales dans 40 autres juridictions.

 

Stratégie pour un écosystème industriel de défense modernisé

En 2024, le DoD des É.-U. a publié sa première stratégie visant à garantir que la base industrielle de la défense des É.-U. réponde aux exigences liées à un paysage de sécurité nationale rempli de défis, et ce, pour longtemps dans le futur.

La stratégie industrielle de défense nationale ( National Defense Industrial Strategy – NDIS) offre une vision stratégique permettant de coordonner et de prioriser les actions visant à construire un écosystème industriel de défense modernisé. Elle prône également une collaboration et une coopération soutenues entre l’ensemble du gouvernement des É.-U., l’industrie privée, les alliés et les partenaires à l’étranger. La NDIS présente les objectifs généraux du DoD des É.-U. pour la base industrielle de la défense et comprend quatre priorités stratégiques à long terme :

  1. Des chaînes d’approvisionnement résilientes pour produire en toute sécurité des produits, des services et des technologies lorsque cela est nécessaire, rapidement et à l’échelle requise;
  2. La compétence de la main-d’œuvre pour créer une main-d’œuvre suffisamment qualifiée et disposant d’un personnel suffisant;
  3. Un processus d’acquisition souple, y compris l’acquisition de produits prêts à l’emploi, afin de réduire les délais et les coûts de développement et d’accroître l’évolutivité;
  4. La dissuasion économique, y compris la mise en place de mécanismes et de processus visant à développer l’écosystème de l’industrie de la défense aux É.-U. et chez les alliés et partenaires internationaux proches.

Bien qu’il reste beaucoup à faire dans l’ensemble du DoD des É.-U. pour mettre en œuvre et atteindre les objectifs et les paramètres de la NDIS, cette stratégie est une autre opportunité pour les commandements de tirer parti des entreprises canadiennes et d’autres entreprises alliées qui font partie d’une base industrielle solide.

Le Canada est considéré comme une « source d’approvisionnement domestique » par le DoD des É.-U.
La CCC est l’autorité contractante désignée par le département de la Défense des États-Unis pour les acquisitions en provenance du Canada. Elle aide le DoD des É.-U. à accéder aux capacités canadiennes et s’efforce de mieux faire connaître et comprendre que le DoD considère le Canada comme faisant partie de la base industrielle de défense des États-Unis.  Avec la publication du NDIS, la CCC continuera d’explorer et de soutenir les initiatives qui appuient la base industrielle de défense canado-américaine.

Obtenez l’aide de la CCC pour vendre à l’Armée américaine

 

 

Budget actuel et prévisionnel

Le ministère de la Défense du Royaume-Uni (MoD) est l’une des plus grandes organisations d’approvisionnements publics en Europe, qui, en 2021/2022, a dépensé 45,9 milliards de livres sterling (58 milliards de dollars US) pour l’armée. De nouveaux appels ont été lancés en faveur d’une augmentation des dépenses de défense à la suite de l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

Pour répondre à cette demande, le pays a alloué 5 milliards de livres supplémentaires aux dépenses de défense au cours des deux prochaines années (2023/2024 et 2024/2025), et 2 milliards de livres supplémentaires par an les années suivantes jusqu’en 2027/2028. Cela augmente les dépenses de défense d’un total de 11 milliards de livres sterling sur cette période de cinq ans.

Le Royaume-Uni est l’un des neuf pays membres de l’OTAN à avoir atteint cet objectif en 2022, en consacrant 2,1 pour cent de son PIB à la défense. Il s’est également fixé pour ambition à plus long terme de porter les dépenses de défense à 2,5 pour cent du PIB, mais aucun délai n’a été donné pour atteindre cet objectif.

En termes d’affectation du budget du ministère de la Défense, pour l’année 2021/2022, 29,3 pour cent des dépenses du MoD ont été consacrées aux frais de personnel. Les projets d’investissement couvrant l’approvisionnement en équipements militaires spécialisés représentaient 18,4 pour cent du budget, tandis que le soutien à l’équipement représentait 16,9 pour cent. L’infrastructure représentait 11,3 pour cent du budget et les biens et autres équipements ont utilisé 8,4 pour cent du budget.

 

 

SOURCE: Dépenses de défense par bloc de produits en 2021/22

 

Domaines prioritaires en matière de R&D

La R&D ne représente que 4,5 pour cent du budget du MoD et, en janvier 2023, le ministère a déclaré qu’il investirait au moins 6,6 milliards de livres sterling dans la recherche et le développement (R&D). Les programmes et les projets seront livrés par le Laboratoire des sciences et technologies de la défense (Defence Science and Technology Laboratory – Dstl), mais les partenaires de l’industrie et du monde universitaire seront cruciaux pour la livraison et il y aura des financements et des opportunités de collaboration.

Le Dstl a identifié 25 programmes prioritaires et certains des programmes les plus applicables aux applications militaires/défense sont énumérés ci-dessous.

  • Le programme Matériaux avancés (Advanced Materials) se concentre sur 3 domaines technologiques clés : les matériaux faiblement observables, les matériaux pour les environnements physiques extrêmes, y compris dans les facteurs d’oxydation, de vibration et de fatigue, d’impact et de choc, de rayonnement, de vide, de profondeur d’eau, d’érosion et d’accrétion, et les matériaux pour l’environnement électromagnétique contesté pour la fonctionnalité des antennes et l’intégration dans les plates-formes.
  • Le programme d’intelligence artificielle (IA) ((Artificial Intelligence (AI)) s’appuie principalement sur la capacité stratégique IA et la science des données, mais se concentrera également sur la robotique et les systèmes autonomes, les sciences humaines et sociales, les systèmes d’information, les activités cybernétiques et électromagnétiques.
  • Le programme Systèmes aériens (Air Systems) est axé sur des solutions telles que l’analyse opérationnelle aérienne et l’aide à la décision; le développement de technologies de systèmes aériens telles que la propulsion, les structures, l’aérodynamique, les commandes de vol, l’intégration des armes, les systèmes de mission et l’autonomie, la survivabilité et la protection des plateformes; les systèmes autonomes aériens et les systèmes de systèmes; l’analyse, la modélisation et la simulation de la survivabilité des véhicules aériens; et la gestion des signatures aériennes, les technologies, les concepts et les mesures de contrôle visant à atténuer les menaces radiofréquences (RF), électro-optiques/infrarouges (EO/IR) et acoustiques.
  • Le programme sur l’autonomie (Autonomy) vise à mettre au point des systèmes autonomes de prochaine génération, à fournir les moyens de rendre opérationnels les systèmes robotiques et autonomes en toute sécurité, ainsi qu’à recenser et à lever les obstacles courants à l’opérationnalisation de l’autonomie au moyen de systèmes robotiques et autonomes (RAS).
  • Le programme de défense chimique, biologique et radiologique (Chemical Biological and Radiological – CBR) est axé sur les diagnostics et les contre-mesures médicales, la détection, la connaissance de la situation, la contre-prolifération, l’analyse et l’attribution, la réponse opérationnelle, la protection contre les radiations, l’évaluation et la gestion des risques, ainsi que la protection physique.
  • Le programme communications et réseaux (Communications and Networks) investira dans des solutions potentielles à ces défis, à partir de l’utilisation novatrice du spectre électromagnétique, de mécanismes de communication alternatifs, de réseaux adaptatifs et autonomes et d’algorithmes novateurs de réseautage des données, afin d’améliorer la disponibilité de renseignements sécurisés pour les systèmes militaires et les décideurs au moment et à l’endroit où ils en ont besoin. Les activités se concentreront sur la convergence et l’intégration C5I, les architectures pour des réseaux et des services de données résilients, les supports et les formes d’onde de communications résilientes, les technologies pour les communications futures au-delà de la visibilité actuelle.
  • Le programme de cybersécurité (Cyber Security) va au-delà de l’identification des vulnérabilités et de la protection et de la détection des cyberévénements, vers une réponse et une récupération automatisées basées sur la technologie. Les capacités d’intérêt comprennent la cybersécurité, la science des données, la science humaine, la recherche opérationnelle, la pensée systémique, l’ingénierie logicielle, l’ingénierie des radiofréquences et les mathématiques appliquées.
  • Le programme de science de la défense et de technologie du futur (Defence Science and Technology Futures) est axé sur l’exploration de technologies qui livreront un avantage opérationnel et comprennent la robotique, les semi-conducteurs à température ambiante pour améliorer l’efficacité énergétique ou réduire la consommation d’énergie, la protection acoustique pour améliorer la fiabilité des disques durs magnétiques hérités (HDD), la suspension à base de fluide granulaire pour les mécanismes d’amortissement et de suspension afin d’améliorer le confort de conduite et de réduire les niveaux de bruit pour nos militaires et l’électrolyse à haut rendement pour remplacer les systèmes actuels de propulsion ou de production d’énergie à base de combustibles fossiles.
  • Le programme de systèmes de dissuasion et de systèmes sous-marins (Deterrent and Submarine Systems) recherche des solutions en matière de modélisation et de simulation, de détection, de communication et de furtivité et de capacité de survie afin d’améliorer les capacités des systèmes stratégiques, de la défense contre les missiles balistiques et de la capacité sous-marine.
  • Le programme sur les activités électromagnétiques (EM) (Electromagnetic Activities) recherche des solutions permettant d’identifier et d’exploiter les vulnérabilités des systèmes et des normes EM afin de perturber et de dégrader les capacités de l’adversaire, de dégrader sa connaissance de la situation, d’accroître sa résilience face à l’évolution des technologies menaçantes, de fournir une connaissance de la situation tactique et de caractériser les activités EM de l’adversaire afin de permettre une attaque électronique de précision et de permettre un prototypage et une évaluation rapides des concepts et des technologies EM.
  • Le programme relatif aux armes et effets cinétiques futurs (Future Kinetic Effects and Weapons – FKEW) vise à promouvoir des technologies d’armement hautement innovantes. Les domaines d’intérêt comprennent les missiles avancés et les effets collatéraux, les armes et effets à énergie dirigée et les effets tactiques, y compris les armes non létales.
  • Le programme de détection future (Future Sensing) est axé sur la photonique et la détection électronique, la détection multimodale cohérente distribuée et multidomaine, la fusion de capteurs et le traitement des signaux, la détection quantique, le positionnement, la navigation et le synchronisme assurés (PNT), et la détection résiliente dans des environnements contestés et encombrés.
  • Le programme hypersonique (Hypersonics) est axé sur le développement de concepts et de technologies d’armes hypersoniques et recherche des systèmes d’armes et des matériaux avancés.
  • Le programme de systèmes terrestres (Land Systems) est axé sur l’obtention d’un avantage technologique et opérationnel grâce à l’intégration de systèmes avec ou sans équipage ou à l’association homme-machine utilisant des technologies allant du capteur à l’effecteur. Il vise également à améliorer la connaissance de la situation et l’exploitation des renseignements, ainsi qu’à accroître la létalité et la capacité de survie.
  • Le programme de systèmes maritimes (Maritime Systems) porte sur un large éventail de capacités, y compris l’ingénierie analytique et les compétences scientifiques, qui couvrent l’ensemble des capacités aériennes et sous-marines.
  • Le programme scientifique et technologique de défense antimissile (Missile Defence Science and Technology) finance la recherche et le développement de solutions telles que les véhicules planeurs hypersoniques et les missiles de croisière hypersoniques.
  • Le programme de systèmes de sécurité (Security Systems) est axé sur la lutte contre les menaces explosives, les dispositifs et les systèmes associés et cherche à relever des défis tels que la localisation, la détection et l’identification de substances illicites (telles que les explosifs et les stupéfiants) et d’engins explosifs improvisés (EEI), le développement de contre-mesures électroniques, l’amélioration de la modélisation et de la simulation des effets des explosifs et l’application de la science médico-légale à des scénarios spécialisés et difficiles.
  • Le programme de systèmes spatiaux (Space Systems) est chargé de se concentrer sur la connaissance de la situation dans l’espace, les nouvelles technologies de communication par satellite, l’évaluation des menaces spatiales (naturelles et d’origine humaine) pour les capacités militaires et le développement de mesures d’atténuation et de résilience, les nouvelles technologies de renseignement, de surveillance et de reconnaissance (ISR) basées dans l’espace et la capacité de modélisation des trajectoires de lancement vers l’orbite pour permettre l’accès à l’espace à partir du Royaume-Uni.
  • Le programme sur les systèmes spécialisés (Specialist Systems) promeut des options pour soutenir l’avantage opérationnel stratégique des utilisateurs spécialisés (SU) et recherche des capacités telles que les systèmes de surface, les communications et les réseaux, les systèmes de sécurité intérieure et de lutte contre le terrorisme, la recherche opérationnelle, la robotique et les systèmes autonomes, la détection, la capacité de survie, les systèmes sous-marins et les armements.
  • Le programme de soutien et de durabilité (Support and Sustainability) est axé sur des solutions qui répondent aux problèmes actuels de durabilité et aux objectifs en matière d’émissions; l’utilisation des technologies énergétiques futures, de la science des données, de l’autonomie et de l’automatisation et de la fabrication additive pour la logistique et le soutien de la défense; des solutions de puissance et d’énergie pour optimiser les performances, réduire les coûts et permettre des effets nouveaux ou améliorés de l’équipement militaire; et tester et évaluer rapidement (T&E) de nouvelles technologies avec confiance.

 

Vendre au ministère de la Défense (MoD) du Royaume-Uni 

La variété des produits et des services requis, avec l’ampleur des dépenses, fait des Forces armées britanniques un marché attrayant pour les entreprises canadiennes de tous types et de toutes tailles, où elles peuvent faire prospérer leurs activités.

Le MoD britannique est l’un des plus grands organismes d’approvisionnements publics d’Europe et le plus gros client de l’industrie britannique. Il s’est engagé à dépenser 190 milliards de livres sterling en équipement et en soutien au cours de la prochaine décennie pour les forces armées et les agences de sécurité nationale. Quelques organisations sont responsables de l’approvisionnement du MoD britannique : 

Le MoD britannique dispose de ses propres procédures et réglementations en matière d’approvisionnement. Le ministère publie une multitude de documents d’orientation utiles sur son Defence Sourcing Portal (DSP), qui sert de guichet unique pour les opportunités de contrat, les appels d’offres et les renseignements sur la manière de faire des affaires avec le MoD.

Les opportunités d’appels d’offres et de contrats d’une valeur supérieure à 10 000 livres sterling sont publiées sur le DSP. L’accès et l’inscription aux opportunités du MoD sur la DSP sont gratuits, et les fournisseurs peuvent également publier leurs opportunités de sous-traitance sur le portail. Les opportunités du DSP sont également affichées sur le site britannique Contracts Finder.

 

Êtes-vous prêt à vous lancer sur ce marché?

Les entreprises canadiennes qui souhaitent trouver des opportunités du MoD britannique publiées sur le DSP et Contracts Finder peuvent s’inscrire gratuitement sur le portail L’Outil de recherche d’appels d’offres internationaux (GBOF) pour rechercher des opportunités au Royaume-Uni et dans 40 autres juridictions avec un seul compte.

Contactez la CCC au sujet d’une opportunité avec le gouvernement du Royaume-Uni.

 

 

Budget actuel et prévisionnel

En 2022, les dépenses de défense des 27 États membres européens ont augmenté pour la huitième année consécutive pour atteindre 240 milliards d’euros. La Suède, le Luxembourg, la Lituanie, l’Espagne, la Belgique et la Grèce ont enregistré les plus fortes augmentations des dépenses globales parmi les États membres. Un montant record de 58 milliards d’euros a été alloué aux investissements en matière de défense (R&D et achat d’équipements de défense), dont la majeure partie a été consacrée à l’approvisionnement en nouveaux équipements.

L’Agence européenne de défense (AED) a également enregistré un bond significatif de la valeur des projets qu’elle a gérés. En 2022, elle a démarré 18 projets d’une valeur supérieure à 76 millions d’euros, pour une valeur combinée de 250 millions d’euros sur 46 projets gérés au nom des États membres.

Un programme intéressant pour les entreprises est le Programme européen de développement industriel de la défense (PEDID), qui soutient la compétitivité et la capacité d’innovation de l’industrie de la défense de l’Union. Avec une enveloppe financière de 500 millions d’euros pour 2019-2020, le PEDID a été le tout premier programme de subvention de l’UE ciblant le développement des capacités et cofinançant le développement conjoint de produits et de technologies de défense (nouveaux et mise à niveau des produits et technologies de défense existants).

Le programme est mis en œuvre, sauf en cas d’attribution directe, en gestion directe par la Commission par le biais d’appels à propositions annuels. Seuls les projets collaboratifs, impliquant au moins trois entités éligibles d’au moins trois États membres, peuvent bénéficier d’un financement. La participation d’entités d’autres pays est soumise à des conditions définies pour garantir les intérêts de l’UE et de ses États membres en matière de sécurité et de défense. Elles garantissent également la liberté d’action des États membres dans l’utilisation et l’exportation des équipements de défense qui en résultent.

Les 12 catégories d’appels à propositions du PEDID 2020 sont les suivantes :

Chimique, biologique, radiologique et nucléaire (CBRN)
  • Capacités d’évaluation des risques CBRN, de détection, d’alerte précoce et de surveillance.
  • Contre-mesures médicales CBRN, telles que l’immunothérapie préventive et thérapeutique.
Contrôle sous l’eau
  • Solutions pour détecter, identifier, contrer et protéger contre les menaces des mines (y compris celles opérant à de très grandes profondeurs).
  • Solutions pour détecter, identifier, contrer et protéger contre les systèmes sous-marins mobiles habités, non habités ou autonomes (y compris ceux opérant à de très grandes profondeurs).
  • Solutions de plongée de défense renforcée pour détecter, identifier, contrer et protéger contre les menaces sous-marines.
Systèmes aériens sans pilote (UAS)
  • Capacités de détection, de classification, de suivi, d’identification et/ou de lutte contre les UAS dans les scénarios de défense.
Connaissance de la situation et défense cybernétique, réseaux et technologies de défense
  • Réseau défini par logiciel pour la défense, y compris le développement de produits et de technologies;
  • Boîte à outils cybernétique facilement déployable et interconnectée à des fins de défense.
Capacités de surveillance de l’espace (SSA) et d’alerte précoce
  • Capacité avancée de commandement et de contrôle de l’espace (SC2) pour traiter et exploiter les données SSA générées par les capteurs et les catalogues afin de fournir une image complète de l’espace.
  • Capteurs SSA améliorés pour l’identification et la caractérisation précises des biens publics et privés existants en orbite géostationnaire équatoriale (GEO) et en orbite terrestre basse (LEO).
  • Alerte précoce contre les menaces de missiles balistiques grâce à la détection et au suivi initiaux des missiles balistiques avant leur transfert aux radars terrestres.
Capacités de surveillance maritime
  • Solution intégrée pour améliorer la connaissance de la situation maritime.
  • Capacités multifonctionnelles, y compris la surveillance et le suivi à partir de l’espace, permettant d’améliorer la connaissance de la situation maritime (découvrir, localiser, identifier, classer et contrer les menaces), avec une attention particulière pour les zones maritimes littorales et de haute mer, la protection des ports et les infrastructures critiques correspondantes.
  • Radars côtiers et capteurs passifs avec les réseautages correspondants associés.
  • Surveillance maritime générée par des réseaux de capteurs s’appuyant sur des plates-formes sans pilote fixes et/ou semi-fixes.
Capacités de frappe de précision au sol
  • Une plate-forme pour les capacités de tir indirect à longue portée.
  • Munitions programmables et guidées.
Capacités de combat au sol
  • ·Développement de la prochaine génération et modernisation des plates-formes blindées actuelles, y compris celles capables d’opérer dans des climats et des environnements géographiques extrêmes.
Capacités de combat aérien
  • Modernisation ou développement d’hélicoptères d’attaque de nouvelle génération.
  • Systèmes d’autoprotection pour les aéronefs à ailes fixes et rotatives.
  • Capacités de gestion de missions multiplateformes.
Simulation et virtualisation
  • Outils et équipements de modélisation, de simulation et de virtualisation pour la formation, les exercices, la conception, le développement et l’intégration de systèmes, ainsi que les essais et la validation.
Intelligence artificielle
  • Des capacités de défense soutenues par l’intelligence artificielle.
PME – Solutions de défense innovantes et tournées vers l’avenir
  • Appel ouvert dédié aux PME.

Source : European Defence Industrial Development Programme (EDIDP)

 

Domaines prioritaires en matière de R&D

Le Plan de développement des capacités de l’UE est la référence centrale pour la planification de la défense dans l’UE et est utilisé pour toutes les initiatives européennes liées à la défense, telles que l’Examen annuel coordonné en matière de défense (EACD).  L’examen 2023 de l’EACD se traduit par 14 priorités dans les cinq domaines militaires (en anglais seulement), et 8 autres priorités classées dans les catégories des catalyseurs stratégiques et des multiplicateurs de force.

Terre
  • Capacités de combat au sol
  • Engagement terrestre de précision
  • Systèmes du futur pour les soldats
Air
  • Plates-formes et armes de combat aérien
  • Capacités de commandement et d’information aéroportées
  • Défense aérienne et antimissile intégrée
  • Transport aérien
Maritime
  • Combat naval et interdiction maritime
  • Guerre sous-marine et des fonds marins
  • Sensibilisation au domaine maritime
L’espace
  • Opérations spatiales
  • Services spatiaux
Cyber
  • Capacités d’opérations de cyberdéfense à spectre complet
  • Avantage et compétence en matière de cyberguerre
Facilitateurs et multiplicateurs de force
  • Dominance des opérations sur le spectre électromagnétique
  • C4ISTAR
  • Mobilité militaire
  • Protection des infrastructures critiques et sécurité énergétique
  • Logistique durable et agile
  • Soutien médical et défense CBRN
  • Des armées cohérentes et bien entraînées

En ce qui concerne les initiatives spécifiques de recherche et de technologie (R&T), voici un résumé de dix des projets actuellement menés et soutenus par l’AED :

  • Le ravitaillement en vol (Air-to-air refueling) se concentre sur l’optimisation des ressources existantes, la capacité AAR de l’A400M, la capacité de ravitaillement stratégique (MMF) et le développement de l’AAR automatisé (A3R).
  • CapTech aérosystèmes (CapTech Air) promeut la R&D dans les systèmes aériens et couvre des domaines tels que la propulsion et le réseau de commandement et de contrôle (C2) du domaine aérien, les véhicules aériens sans pilote, les véhicules sans pilote coopératifs et les équipes avec ou sans pilote, le diagnostic des systèmes, le pronostic des défaillances et l’autoréparation.
  • CapTech CBRN et facteurs humains (CBRN & HF) se concentre sur le renforcement de la capacité des forces armées européennes à opérer en toute sécurité dans un environnement CBRN tout en contribuant à des opérations de réponse aux crises menées par des civils si nécessaire. Les technologies sous-jacentes sur lesquelles l’accent est mis comprennent les équipements de protection individuelle, la détection, l’identification et la surveillance des CBRN, la gestion des risques CBRN, la modélisation et la simulation CBRN, la protection des infrastructures critiques contre les CBRN, la protection de l’approvisionnement en eau et en nourriture contre les CBRN, ainsi que l’évaluation, le diagnostic et les contre-mesures médicales en cas de risques CBRN.
  • CapTech Énergie et environnement se concentre sur les activités liées aux systèmes énergétiques et environnementaux, à la sécurité énergétique et à la dépendance à l’égard des combustibles fossiles, à la sécurité de l’approvisionnement en ressources, à la sécurité de l’eau, à l’efficacité énergétique, aux sources d’énergie renouvelables, à la gestion des déchets ainsi qu’au changement et à la protection de l’environnement.
  • CapTech Maritime s’intéresse aux plates-formes navales, de surface et sous-marines, y compris les systèmes maritimes sans pilote et les systèmes intégrés (capteurs, armes, propulsion énergétique, etc.), et se penche sur leur conception, leur intégration et l’amélioration de leur cycle de vie.
  • CapTech Missiles et munitions se concentre sur les matériaux énergétiques (propulseurs, explosifs et pyrotechnie); la létalité et la protection des plateformes (pénétrateurs, ogives et évaluation des dommages au combat); la propulsion des munitions et des missiles; les technologies de conception pour les plateformes et les armes (conception balistique); les systèmes de capteurs (détection d’explosifs) et les armes.
  • CapTech RF Capteurs technologies (RADAR) s’accorde avec les systèmes radar et de guerre électronique (GE) appliquant les technologies des radiofréquences (RF), du magnétisme et de l’électronique.
  • Les activités CapTech Espace contribuent aux services d’information et de communication basés dans l’espace (observation de la Terre, positionnement, navigation et synchronisation, connaissance de la situation dans l’espace, communication par satellite); à la supériorité en matière d’information (gestion du spectre radioélectrique, systèmes de communication et d’information tactiques, gestion de l’information et capacités ISR); à la supériorité aérienne (par exemple, défense contre les missiles balistiques); à la cyberdéfense (y compris dans l’espace).
  • Les Renseignements CapTech couvre les besoins en R&T dans les domaines des systèmes de communication, des appareils aux réseaux; des systèmes d’information, de l’acquisition et du traitement des données à la fusion et à la présentation; de l’informatique mobile, ad hoc et en réseau omniprésente; des technologies sémantiques; des communications intelligentes et efficaces; de la gestion de l’information à grande échelle (par exemple pour les réseaux de capteurs sans fil); de la présentation conviviale des informations et des contrôles; et de l’interopérabilité des systèmes communs, y compris les passerelles d’information multicouches.
  • CapTech Matériaux et structures couvre les catégories de matériaux suivantes : matériaux de signature; énergie et récolte d’énergie; matériaux de remplacement; matériaux structurels; matériaux émergents; technologie de fabrication; essais non destructifs; performances en service; conformité REACH; traitements de surface; modélisation et protection (blindage).

 

Vendre à l’UE    

En 2023, le Conseil de l’Union européenne a conclu une entente provisoire avec le Parlement européen pour inciter les États membres de l’UE à se procurer des armes conjointement afin de promouvoir l’interopérabilité, les économies d’échelle et une industrie européenne de la défense plus forte. Les États membres qui acceptent de mettre en commun leur demande et d’acheter des produits de défense conjointement avec au moins trois pays seront partiellement remboursés par le budget de l’UE.

Les opportunités avec l’Agence européenne de défense se trouvent sur sa page consacrée à l’approvisionnement. Elles sont également publiées sur TED, le site européen d’appels d’offres en ligne, qui comprend les appels d’offres de nombreuses agences européennes, dont la Commission européenne, la Direction générale de l’industrie de la défense et de l’espace (DEFIS), l’Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes (Frontex), la Commission européenne, la Direction générale de l’énergie (ENER) et bien d’autres encore.

 

Êtes-vous prêt à entrer sur ce marché?

Les entreprises canadiennes qui souhaitent rechercher des opportunités sur TED peuvent soit s’inscrire et effectuer des recherches directement sur le site TED, soit créer un compte gratuit sur l’Outil de recherche d’appels d’offres internationaux (GBOF) pour rechercher des opportunités en Europe, aux États-Unis, au Royaume-Uni et dans 40 autres juridictions avec un seul compte.

Contactez la CCC au sujet d’une opportunité avec un gouvernement de l’UE

 

 

Budget actuel et prévisionnel

L’OTAN augmente son budget militaire pour 2024 de 12 pour cent, à 2,03 milliards d’euros, et son budget civil de 18,2 pour cent, à 438,1 millions d’euros. Cette augmentation permettra à l’organisation de relever plus efficacement les défis de sécurité partagés.

L’Agence OTAN de soutien et d’acquisition (NSPA) fournit un soutien en matière d’acquisition et de logistique à l’OTAN, à ses Alliés, à ses partenaires et à d’autres organisations internationales, et se concentre sur les opérations et les exercices de l’OTAN, sur la gestion du cycle de vie des systèmes d’armes, ainsi que sur la gestion et la coordination du réseau de pipelines de l’Europe centrale. L’organisation s’occupe également de :

  • Gère les contrats relatifs au carburant, à l’approvisionnement en produits pétroliers et aux services portuaires pour les navires de guerre.
  • Achète, gère, exploite et entretient l’infrastructure des camps déployables et les services contractuels associés pour l’OTAN et ses Alliés, par l’intermédiaire de son Centre opérationnel Sud (SOC).
  • Met en œuvre des projets relevant des fonds d’affectation spéciale de l’OTAN, en soutenant des projets liés à la sécurité et à la défense et en renforçant les capacités dans les pays partenaires.
  • Supervise toutes les phases du cycle de vie des équipements et des systèmes d’armes.
  • Gère 32 partenariats multinationaux de soutien couvrant plus de 90 grands systèmes d’armes (hélicoptères, radars, missiles, véhicules blindés, systèmes de surveillance aéroportés, etc. ), y compris des projets à haute visibilité tels que l’Alliance Future Surveillance and Control (AFSC), la Multinational Multi-Role Tanker Transport (MRTT) Fleet (MMF), l’Alliance Ground Surveillance (AGS), les munitions guidées de précision et les munitions décisives pour les combats terrestres, les véhicules et équipements de combat terrestre, la Ground Based Air Defence (GBAD), la Strategic Airlift International Solution (SALIS).

 

Vendre à l’OTAN   

Les entreprises souhaitant vendre à l’OTAN doivent être originaires d’un pays de l’OTAN participant au financement du besoin. Les opportunités d’appel d’offres (également appelées International Competitive Bidding, ICB) avec l’OTAN sont annoncées sur un certain nombre de sites, notamment le tableau d’affichage de la NCIA (en anglais uniquement) et le site web d’approvisionnement de la NSPA. Les détails de toutes les opportunités commerciales de l’OTAN notifiées à la délégation canadienne sont affichés sur le site web de TPSGC.

Pour les approvisionnements d’une valeur inférieure à 160 000 euros, l’Agence suivra normalement les procédures de passation simplifiée de marchés, qui consistent à solliciter des sources qualifiées dont on sait qu’elles répondent aux exigences.

 

Êtes-vous prêt à entrer sur ce marché?

Faites part de votre intérêt pour l’appel d’offres : Lorsqu’une entreprise canadienne voit une notification d’intention d’appel d’offres (NOI) l’intéresser, elle doit contacter la délégation canadienne à l’OTAN et demander qu’une déclaration d’admissibilité (DOE) soit transmise au pays hôte. Cela permettra à l’entreprise canadienne d’être ajoutée à la liste des soumissionnaires pour le projet et de recevoir le dossier officiel d’appel d’offres.

Les entreprises ne peuvent pas soumettre le DOE elles-mêmes. La seule exception concerne l’Accord-type de passation de commandes (Basic Ordering Agreement – BOA), pour lesquels la déclaration originale émise pour le BOA est valable pour toutes les soumissions ultérieures faites dans cet accord.

Surveillez la date de publication des appels d’offres : Une fois l’appel d’offres lancé, le délai de soumission des offres ne doit pas être inférieur à 84 jours pour les projets de grande envergure ou complexes, ou à 42 jours pour les autres.

Assurez-vous que les prix de votre offre sont bien clairs : Les entreprises soumissionnaires doivent fixer leur prix de manière à répondre aux exigences militaires minimales (Minimum Military Requirement – MMR), et rien de plus. Fournir une solution alternative, mais ne pas expliquer comment elle répond au MMR, sera considéré comme non conforme et votre offre sera rejetée pour des raisons légitimes. Il est nécessaire d’acquitter clairement la ventilation des coûts. Si vous fournissez des options de solutions alternatives, indiquez clairement votre prix de base, avec les coûts supplémentaires par option.

Soumettre l’offre dans les délais : Les dates limites de soumission sont fixes, mais dans certaines circonstances, une délégation peut demander une prolongation pour des raisons spécifiques. Les pays d’accueil n’accordent qu’une seule prolongation à la fois et n’acceptent pas la soumission tardive de documents si une prolongation n’a pas été formellement notifiée par une délégation et confirmée à toutes les parties.

Méthodes d’évaluation : La méthode du prix le plus bas, techniquement conforme (Lowest Price, Technically-Compliant – LPTC), également connue sous le nom de « Lowest Compliant », est presque toujours utilisée pour les approvisionnements simplifiés, les appels d’offres BOA et les ICB avec des exigences fermes et connues.

Pour les ICB et les concours BOA plus importants : l’évaluation comprend une évaluation administrative, une évaluation des prix et une évaluation technique. L’évaluation « Pass-Fail » est utilisée pour les exigences administratives. Pour l’évaluation des prix, l’examen permet de s’assurer que le volume des prix est complet et que les prix proposés sont raisonnables. L’offre jugée la moins chère fait l’objet d’une évaluation technique.

Pour l’évaluation technique : il n’y a pas de note technique ni de prise en compte des « caractéristiques supplémentaires ». Si l’offre la moins chère est conforme à toutes les exigences techniques, cette entreprise est sélectionnée pour le projet et les autres offres techniques ne sont pas évaluées. S’il s’avère qu’elle n’est pas conforme, la deuxième offre la moins chère est alors évaluée.

Parlez à la CCC d’une opportunité avec l’OTAN

 

 

Budget actuel et prévisionnel

Selon le SIPRI, les dépenses militaires totales des pays du Moyen-Orient sont estimées à 184 milliards de dollars en 2022. L’Arabie saoudite est de loin le pays le plus dépensier avec 73 milliards de dollars consacrés à la défense en 2022. Les dépenses militaires d’Israël en 2022 étaient de 23,3 milliards de dollars, mais ce chiffre devrait changer avec le récent conflit à Gaza et au Liban. Voici combien les 10 pays du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord les plus dépensiers en matière de défense ont dépensé en 2022 ($ US) :

Égypte

5,2 G$

Iran

5,6 G$

Iraq

4,4 G$

Israël

23,3 G$

Jordanie

2,2 G$

Koweït

8,0 G$

Oman

5,6 G$

Qatar

14,8 G$

Arabie saoudite

73,0 G$

Turquie

11,5 G$

Source : SIPRI Military Expenditure Database

 

Vendre à l’Arabie saoudite

Selon le budget 2023 publié par le ministère des Finances de l’Arabie saoudite, le pays augmentera ses dépenses militaires de 50 pour cent pour atteindre 69 milliards de dollars en 2023 afin de l’aider à atteindre ses objectifs de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite et ses exigences de localiser 50 pour cent des dépenses du gouvernement dans le secteur de la défense.

Le budget militaire de l’Arabie saoudite finance divers organismes gouvernementaux, la recherche et le développement, la formation et le développement militaires, les services de santé militaires, ainsi que les villes et bases militaires. Les projets clés comprennent la construction d’installations à la base aérienne du roi Salman, la relocalisation et l’établissement de l’Académie aérienne du roi Fayçal, la modernisation du ministère de la Garde nationale et la poursuite de la localisation de 50 pour cent des dépenses d’approvisionnement dans le secteur de la défense.

La loi saoudienne sur les achats régit tous les approvisionnements des gouvernements.  Les appels d’offres du gouvernement sont publiés sur le portail d’approvisionnement du pays, Etimad, qui sert de dépôt centralisé pour tous les appels d’offres du gouvernement. Les entreprises peuvent également consulter d’autres portails, tels que ceux du ministère saoudien de l’investissement (Saudi Ministry of Investment – MISA), du bureau de l’industrie, du ministère de la défense (Bureau of Industry, Ministry of Defense – MOD), du ministère saoudien de l’industrie militaire (Saudi Arabian Military Industries – SAMI) et de l’autorité générale de l’industrie militaire (General Authority for Military Industries – GAMI).

Selon l’administration américaine du commerce international, le ministère saoudien de l’investissement publie et révise périodiquement une liste négative de fonctions commerciales que les entreprises étrangères ne peuvent pas entreprendre.  En 2020, la restauration des secteurs militaires faisait partie de la liste, cependant, les entreprises et les entrepreneurs internationaux ont pu effectuer des services auxiliaires après avoir vendu des systèmes militaires au gouvernement, y compris la maintenance, la réparation et la révision (MRO), la formation, les pièces de rechange, le montage et l’installation d’équipements et l’assistance technique.

Les entreprises qui souhaitent faire des affaires en Arabie saoudite doivent s’assurer qu’elles disposent des permis et licences appropriés et/ou choisir d’avoir un partenaire local ou d’établir une coentreprise. Les entreprises qui poursuivent des appels d’offres du gouvernement doivent vérifier les exigences auprès de l’autorité compétente.

La plupart des entreprises choisissent d’avoir un partenaire local ou d’établir une coentreprise. Mais l’un des défis auxquels sont confrontées les entreprises de défense étrangères est l’interdiction légale de verser des commissions à des agents pour la vente d’équipements militaires aux gouvernements d’Arabie saoudite. Les entreprises peuvent engager un agent local et se conformer à la loi en proposant à cet agent le paiement de commissions de succès composées de paiements fixes uniques à chaque fois qu’un contrat est attribué, ou en engageant l’agent en tant qu’employé et en le rémunérant par le biais d’une échelle de salaires adaptée. Une autre option consiste à créer une entreprise commune avec un partenaire saoudien, dans laquelle un partenaire local se concentre sur le développement des affaires et la passation de contrats gouvernementaux. 

Le ministère de l’investissement a annoncé que d’ici 2024, toutes les entreprises internationales seraient limitées dans leurs relations commerciales avec le gouvernement, sauf si leur siège social régional se trouve en Arabie saoudite.  Les entreprises qui poursuivent des appels d’offres doivent vérifier les exigences avec l’autorité compétente.

 

Êtes-vous prêt à entrer sur ce marché?

Contacter la CCC au sujet d’une opportunité gouvernementale

 

 

Budget actuel et prévisionnel

Selon le SIPRI, les dépenses militaires totales des pays d’Asie et d’Océanie sont estimées à 596 milliards de dollars en 2022. La Chine est de loin le pays le plus dépensier avec 292 milliards de dollars consacrés à la défense en 2022. Les autres puissances dépensières sont l’Inde, le Japon, la Corée du Sud et l’Australie. Voici le montant des dépenses des 8 principaux pays d’Asie et d’Océanie en matière de défense en 2022 ($ US) :

Australie

32,3 G$

Chine

292 G$

Inde

81,4 G$

Japon

46 G$

Pakistan

10,3 G$

Singapour

11,2 G$

Corée du Sud

46,4 G$

Thaïlande

5,7 G$

Source : SIPRI Military Expenditure Database

 

Australie – secteur de la défense

Le gouvernement australien a publié sa dernière révision stratégique de la défense en 2023 (Defence Strategic Review), qui comprend des orientations spécifiques à la défense avec effet immédiat, tout en établissant un processus méthodique et complet pour une mise en œuvre à long terme et durable. Les priorités immédiates identifiées dans la révision stratégique de la défense, y compris :

  • 9 milliards de dollars pour le programme de sous-marins à propulsion nucléaire dans le cadre du partenariat AUKUS.
  • 4,1 milliards de dollars pour les capacités de frappe à longue portée.
  • 3,8 milliards de dollars pour l’infrastructure de la base nordique.
  • 900 millions de dollars pour l’innovation en matière de défense.

De nombreuses organisations investissent dans les technologies émergentes :

 

Êtes-vous prêt à entrer sur ce marché?

Le ministère de la Défense du gouvernement australien dispose d’une mine de renseignements sur son cadre d’approvisionnement, ses accords (offres à commandes) et ses modèles de contrat. Ces renseignements sont utiles à toute entreprise souhaitant répondre à un appel d’offres du gouvernement en Australie.

Les opportunités de projets sont annoncées par appel d’offres et peuvent être trouvées sur AusTender. Les entreprises canadiennes peuvent également s’inscrire pour obtenir un compte gratuit sur le L’Outil de recherche d’appels d’offres internationaux du Canada (GBOF) afin de rechercher des opportunités en Australie, aux États-Unis, en Europe et dans 40 autres juridictions avec un seul compte.

Contactez la CCC au sujet d’une opportunité avec le gouvernement de l’Australie

 

 

Singapour – secteur de la défense

Le MINDEF/SAF de Singapour est responsable des acquisitions en matière de défense et de l’information du public et du Parlement sur les futurs achats potentiels. L’organisation dispose d’un processus d’approvisionnement solide et complet, avec des procédures strictes qui garantissent que les achats respectent les normes.

L’Agence des sciences et technologies de la défense (Defence Science and Technology Agency – DSTA) est responsable de tous les aspects du processus d’approvisionnement de Singapour en matière de défense, tels que la préparation des contrats, l’établissement des prix et des risques, l’identification des contractants, ainsi que l’évaluation des appels d’offres reçus et l’attribution des contrats qui s’ensuit.  Pour faire des affaires avec la DSTA, pensez à présenter votre entreprise, vos produits ou vos services.

 

 

Êtes-vous prêt à entrer sur ce marché?

  • S’inscrire en tant que partenaire commercial de GeBIZ (GTP) : Tous les appels d’offres et les invitations à soumissionner du secteur public, y compris ceux avec MINDEF et DSTA, sont publiés dans GeBIZ.  Tous les fournisseurs potentiels doivent s’inscrire en tant que partenaire commercial de GeBIZ (GTP).
  • S’inscrire en tant que fournisseur du gouvernement auprès du ministère des finances : Les fournisseurs qui souhaitent répondre à des appels d’offres pour la fourniture de biens et/ou de services, l’élimination et la vente de marchandises et d’équipements retirés du service au gouvernement sont invités à s’inscrire en tant que fournisseur du gouvernement auprès du ministère des finances.
  • S’inscrire auprès de l’autorité chargée de la construction (Building and Construction Authority) : Les entreprises qui souhaitent participer à des appels d’offres gouvernementaux dans le domaine de la construction ou liés à la construction doivent être enregistrées auprès de la Building and Construction Authority (BCA), sauf indication contraire dans l’appel d’offres.
  • Informez-vous sur les approvisionnements de Singapour en matière de défense : Consultez les principes de transparence, d’équité et d’optimisation des ressources en vigueur dans le pays.

Les entreprises canadiennes qui souhaitent en savoir plus sur la façon de faire des affaires à Singapour devraient communiquer avec le Service des délégués commerciaux du Canada.

 

 

Corée du Sud – secteur de la défense 

La Corée du Sud a alloué 48,3 milliards de dollars pour son budget de défense 2023. Il contient 33,9 milliards de dollars pour les opérations de la force qui comprend les dépenses pour la logistique militaire, les installations, et l’éducation et la formation des forces militaires et 14,3 milliards de dollars pour l’amélioration des capacités de défense qui comprend la sécurisation des systèmes d’armes avancés.

L’Administration du Programme d’Acquisition de la Défense (DAPA) est responsable de l’approvisionnement de la défense coréenne et utilise un système d’approvisionnement sophistiqué et mature qui comprend l’achat direct, les agents de vente et les canaux d’importation. Les entreprises étrangères de produits et de services de défense doivent faire appel à un agent coréen bien qualifié/éprouvé, connaissant bien le système et les agences de défense du pays.  Les entreprises qui souhaitent fournir leurs produits/systèmes à l’armée coréenne doivent s’enregistrer auprès du DAPA – visitez le site https://www.dapa.go.kr pour en savoir plus.

Pour les entreprises canadiennes, l’Accord de libre-échange Canada-Corée (ALÉCC) élimine les droits de douane pour les produits de défense et de sécurité canadiens, y compris les produits aérospatiaux et les produits des technologies de l’information et des communications. Plusieurs agences sud-coréennes sont couvertes par l’ALÉCC, notamment le ministère coréen de la Défense nationale, l’Administrateur du Programme de défense et la Garde côtière coréenne. Cet accord fournit un accès sûr et prévisible aux opportunités d’approvisionnement couvertes d’une valeur supérieure à un contrat d’environ 100 000 $.

 

 

Êtes-vous prêt à entrer sur ce marché?

Les entreprises canadiennes qui souhaitent en savoir plus sur la façon de faire des affaires en Corée du Sud doivent contacter le Service des délégués commerciaux du Canada dans le pays ([email protected]).

Contactez la CCC au sujet d’une opportunité avec le gouvernement

 

 

Bien que les É.-U. représentent la majeure partie des dépenses de défense dans les Amériques, l’Amérique latine présente certaines opportunités pour les entreprises positionnées pour tirer parti de cette région.  En 2022, les dépenses de défense en Amérique latine s’élevaient à 55,9 milliards de dollars (sans compter le Venezuela, le Panama et le Costa Rica).

 

Brésil – secteur de la défense

Le Brésil (avec des dépenses militaires de 17,7 milliards de dollars en 2022) reste le seul pays de la région avec d’importants approvisionnements de défense en cours pour contrôler les activités illicites telles que le crime organisé, le trafic de drogue transfrontalier et la contrebande d’armes, ainsi que pour répondre aux plans de modernisation.

Les programmes de défense comprennent le programme de développement de sous-marins (PROSUB), le programme nucléaire de la marine (PNM), les projets de système de surveillance amazonienne SIVAM/SIPAM, le projet de système de surveillance côtière SiMCosta, le programme brésilien Gripen et le projet VBTP-MR Guarani.

En termes de projets d’approvisionnement spécifiques, l’Armée de terre brésilienne acquiert des obusiers automoteurs et modernise des véhicules blindés, tandis que la Force aérienne a augmenté sa commande d’avions de combat F-39 E/F Gripen. La Marine a présenté des plans d’approvisionnement en navires de patrouille, en frégates, en systèmes de surveillance, en navires de soutien logistique et en véhicules aériens sans pilote.

 

Êtes-vous prêt à entrer sur ce marché?

Contactez la CCC au sujet d’une opportunité pour le gouvernement du Brésil

 

 

Colombie – secteur de la défense

En raison des problèmes de sécurité domestique persistants, notamment la forte production de coca, les problèmes de sécurité publique dus à la guérilla et aux organisations criminelles et l’impact socio-économique des migrants vénézuéliens, la Colombie a dépensé 10,3 milliards de dollars pour son armée en 2022.

La majeure partie du budget de la défense du pays est destinée aux activités opérationnelles, mais environ 4 pour cent du budget total sera investi dans le renforcement de la sécurité et de la capacité stratégique des Forces militaires. Cela comprend l’achat d’équipements, de matériel, d’armes, de munitions et de mises à niveau des communications, ainsi que la réalisation d’importants travaux de maintenance programmée ou le remplacement d’équipements vieillissants.

Selon l’Administration du commerce international, les domaines spécifiques présentant un intérêt pour les commandements de la défense colombienne sont les suivants :

  • Armes légères et munitions : fusils, pistolets et mitrailleuses. Ils cherchent également à acquérir de nouveaux types de munitions, tels que des munitions perforantes et des munitions hautement explosives.
  • Véhicules blindés : chars, véhicules blindés de transport de troupes et camions blindés.
  • Avions : avions de chasse, hélicoptères d’attaque et avions de transport.
  • Soutien : Améliorations, pièces et soutien pour les flottes Blackhawk, Huey, Airbus, Bell, Cessna, ATR, CN 235 et ATR-42.
  • Navires de guerre : acquisition d’embarcations fluviales et maritimes, telles que des frégates, des corvettes et des patrouilleurs, ainsi que l’entretien des installations navales, des munitions, des batteries de torpilles, des systèmes de navigation, des équipements de terrain, des véhicules amphibies et de l’acier pour la construction navale.
  • Artillerie : modernisation de l’équipement existant et achat éventuel de systèmes supplémentaires.
  • Matériel de communication et de renseignement : systèmes de radiocommunication, radars et systèmes de surveillance.
  • Centres de commandement et de contrôle : construction de centres de commandement et de contrôle à Bogota et dans d’autres villes.
  • Siège social du MOD : construction du nouveau siège social pour le secteur de la sécurité, et de la défense, les services technologiques, les communications intégrées, les capacités de cyberdéfense, le matériel de cybersécurité et les centres de données.
  • Matériel tactique et de survie : gilets blindés, casques et boucliers anti-émeutes, grenades, entre autres.
  • Équipements technologiques : systèmes de renseignement sur les empreintes balistiques, radios portables, modèles prédictifs de criminalité, etc.
  • Renseignement d’origine électromagnétique : mise à niveau des capacités aérospatiales, SIGINT et COMINT depuis l’espace.
  • Transferts de technologies, services de centres de données, COC, logiciels et matériel, cybersécurité.
  • Équipement pour le déminage, en particulier des appareils portatifs légers à utiliser sur des terrains accidentés.
  • Équipement pour l’éradication manuelle des cultures illicites.
  • Matériel et équipement de combat pour les forces spéciales, les groupes anti-explosifs et les technologies de l’information et de la communication pour intégrer les systèmes d’information sur le renseignement.
  • Équipements et dispositifs médicaux de haute technologie.
 

Êtes-vous prêt à entrer sur ce marché?

Les importations d’équipements de défense se font par l’intermédiaire d’entités publiques : INDUMIL (armes, munitions, explosifs), CIAC (aviation), CODALTEC (technologie) et COTECMAR (marine). Tous les achats de sécurité et de défense destinés aux Forces militaires de la Colombie sont effectués par le biais d’appels d’offres publiés dans Colombia Compra Eficiente, d’invitations privées et de la Colombian Air Force Purchasing Agency (ACOFA). Les entreprises canadiennes sont invitées à consulter les opportunités répertoriées dans ces portails.

Contactez la CCC au sujet d’une opportunité avec le gouvernement

 

 

Chili – secteur de la défense  

Le Chili est un autre pays de la région qui montre des signes d’investissement dans la modernisation de la défense, avec un accent sur les équipements à double usage qui peuvent être utilisés pour le maintien de la paix et à des fins humanitaires, ainsi que pour gérer les menaces à la sécurité intérieure et les différends territoriaux. En 2022, le pays a dépensé environ 5,6 milliards de dollars pour ses forces armées.

Les projets spécifiques comprennent des investissements dans les capacités sous-marines, la logistique navale et les navires de transport militaire pour renforcer les capacités maritimes. La Force aérienne envisage également l’acquisition de l’avion C-390 Millennium.

 

Êtes-vous prêt à entrer sur ce marché?

ChileCompra est la source centrale pour tous les approvisionnements des gouvernements chiliens, y compris les forces armées. Pour participer aux appels d’offres publics, toutes les entreprises doivent s’inscrire gratuitement sur MercadoPublico. Tous les soumissionnaires doivent déposer une caution bancaire et/ou une garantie, généralement équivalente à 10 pour cent du montant total de l’offre, afin de garantir le respect des spécifications et des dates de livraison. Il est préférable de présenter une offre par l’intermédiaire d’un agent local qui est enregistré, qui a de bonnes relations et qui connaît bien les procédures d’appel d’offres du gouvernement chilien.

Les entreprises canadiennes à la recherche d’opportunités gouvernementales au Chili peuvent créer un compte gratuit sur GBOF.ca et consulter les opportunités à venir au Chili et dans 40 autres juridictions.

Contactez la CCC pour une opportunité avec le gouvernement du Chili

 

 

e-Livre
Comment les entreprises canadiennes peuvent-elles commencer à vendre sur les marchés mondiaux de la défense ?

Téléchargez notre guide pour savoir comment les entreprises canadiennes peuvent tirer parti des tendances internationales en matière d’achats militaires pour vendre sur les marchés mondiaux de la défense.

Il n’est pas facile de vendre sur les marchés internationaux. Mais vous n’êtes pas seul. La CCC opère à la jonction du commerce et des relations internationales pour livrer des solutions canadiennes aux gouvernements du monde entier. Grâce à son approche contractuelle internationale, elle aide le Canada et les entreprises canadiennes à établir des relations commerciales fructueuses avec les gouvernements du monde entier.

Nous offrons notre soutien à un éventail de secteurs, en mettant l’accent sur les solutions destinées au département de la Défense des États-Unis (DoD des É.-U.) et aux gouvernements étrangers qui cherchent à se procurer des solutions dans les domaines de l’aérospatiale, de la défense, de la construction et de l’infrastructure, des technologies propres et des technologies de l’information et de la communication (TIC). Nous sommes là pour aider les entreprises canadiennes à vendre aux forces militaires étrangères par le biais de nos deux services – Maître d’œuvre du DoD des É.-U. et Maître d’œuvre international.

 

 

Maître d’œuvre du DoD des É.-U.

La CCC administre l’Accord sur le partage de la production de défense (APPD) et est intégrée dans les règlements américains DFARS 225.870 en tant que maître d’œuvre pour tous les contrats d’une valeur supérieure à 250 000 $ US.  Nous aidons les exportateurs canadiens de toutes tailles à saisir les opportunités offertes par le DoD des É.-U., qu’il s’agisse de biens militaires traditionnels ou non traditionnels. Nous aidons également les commandements d’achat du DoD des É.-U. à s’approvisionner au Canada.

Voici pourquoi vous devriez travailler avec la CCC :

Pour les exportateurs canadiens

  • Interprétation des documents d’appel d’offres
  • Approbation de votre proposition
  • Examen et certification des prix
  • Défense des intérêts et résolution des litiges

Pour les acheteurs du DoD des É.-U.

  • Offre plus large de solutions approuvées
  • Des prix justes et raisonnables
  • Soutien à l’administration des contrats
  • Droits techniques, des renseignements et des données
  • Garantie d’exécution du contrat
 

Maître d’œuvre international

Le maître d’œuvre international est un programme payant dans le cadre duquel nous créons des contrats GàG (gouvernement à gouvernement) afin d’aider les Canadiens à remporter davantage de marchés internationaux et les acheteurs gouvernementaux à respecter leurs engagements dans le secteur public. Voici ce que nous faisons lorsque nous établissons des contrats GàG avec des acheteurs étrangers du secteur de la défense :

  • Mettre en relation des fournisseurs de solutions canadiens qualifiés et des acheteurs gouvernementaux internationaux.
  • Validation des pistes de vente et passation de contrats avec les gouvernements.
  • Définir les exigences et ouvrir la voie à une proposition.
  • Soumission et approbation de propositions non sollicitées d’entreprises canadiennes.
  • Négocier le contrat, coordonner la défense des intérêts et assumer le rôle de maître d’œuvre.
  • Délivrer un contrat domestique à l’entreprise canadienne et gérer l’exécution du contrat.
  • Fournir une garantie du gouvernement du Canada que le contrat sera exécuté comme convenu.

Voici pourquoi vous devriez travailler avec la CCC :

Pour les exportateurs canadiens

  • S’adresser à des acheteurs gouvernementaux de haut niveau
  • Obtenir un avantage concurrentiel
  • Naviguer sur des marchés complexes
  • Accélérer le processus de vente

Pour les acheteurs gouvernementaux internationaux

  • Accélérer les approvisionnements
  • Réduire les risques liés aux contrats d’approvisionnement
  • Améliorer les résultats des projets
  • Une garantie du gouvernement du Canada que le contrat sera exécuté comme convenu.
 

En plus de la CCC, voici quelques autres partenaires du Gouvernement du Canada qui aident les entreprises canadiennes à vendre aux départements de défense du monde entier.

  • Le Service des délégués commerciaux (SDC) aide les entreprises canadiennes à s’orienter sur les marchés internationaux, y compris les États-Unis. Le SDC dispose de délégués commerciaux dans le monde entier et de ressources en ligne. CanExport est un programme de financement destiné aux PME canadiennes qui cherchent à développer de nouvelles opportunités d’exportation, en particulier dans les marchés et secteurs prioritaires à forte croissance.
  • Le Système des contrôles des exportations en direct permet aux exportateurs de soumettre des demandes de licences et de certificats d’exportation, ainsi que de demander des modifications. Le Système des contrôles des exportations en direct fournit des renseignements à jour sur les produits contrôlés ainsi que sur la manière d’obtenir les licences et certificats nécessaires.
  • Le ministère de la Défense nationale offre plusieurs programmes aux Canadiens. Le programme Innovation pour la défense, l’excellence et la sécurité (IDEaS) fournit cinq mécanismes de financement pour aider les innovateurs canadiens à résoudre les défis en matière de défense et de sécurité.
  • Services publics et Approvisionnement Canada (SPAC) est au service des ministères et organismes fédéraux et de leur(s) centrale(s) d’achat. Le Secteur de la sécurité industrielle (SSI) de SPAC joue un rôle essentiel dans l’administration du Programme des marchandises contrôlées (PMC). Le Price Services Support Sector (PSSS) de SPCA participe à la certification des prix et aux audits des contrats du DoD des É.-U. à la demande de la CCC ou du DoD.
  • Le Programme mixte d’agrément (PMA) certifie les entrepreneurs canadiens et américains pour qu’ils puissent soumissionner et travailler sur des contrats et mener des recherches nécessitant l’accès à des données techniques militairement critiques.
  • La Canadian Association of Defence and Security Industries (CADSI) a pour mission de représenter plus de 900 entreprises de défense et de sécurité, de défendre les intérêts de l’industrie de la défense et de fournir à ses membres l’aide dont ils ont besoin pour atteindre leurs objectifs.
  • L’Association des industries aérospatiales du Canada (AIAC) défend les questions de politique aérospatiale qui ont un impact direct sur les entreprises aérospatiales et les emplois dans ce secteur au Canada.

Vendez dès aujourd’hui aux marchés de défense dans le monde entier

La CCC est l’agence de passation de contrats de gouvernement à gouvernement du Canada. Depuis plus de 75 ans, les gouvernements du monde entier nous font confiance pour livrer de manière fiable des produits et des projets fabriqués au Canada et revêtant une importance pour la sécurité publique et nationale.

Agissant en tant que maître d’œuvre, nous simplifions et accélérons les acquisitions auprès de fournisseurs canadiens dans un large éventail de secteurs, notamment l’aérospatiale, la défense et la sécurité, les technologies de l’information et des communications (TIC), les technologies propres et l’énergie, ainsi que les infrastructures publiques. Découvrez comment nous soutenons les entreprises canadiennes et les acheteurs gouvernementaux dans leur projet de défense et de sécurité nationale.

Ce billet a été mis à jour pour la dernière fois le 29 février 2024.

Postes connexes

Découvrez ce qui rend le DoD américain si attrayant et ce que les exportateurs canadiens devraient savoir pour saisir les occasions d’affaires avec l’armée américaine.

Découvrez les marchés d’approvisionnement des gouvernements (marchés publics), des opportunités de vente pour votre entreprise, où trouver des contrats de gouvernement à soumissionner, et ce que vous devez savoir pour entrer et réussir sur ces marchés.

Vous étudiez une opportunité avec un gouvernement étranger?​

Laissez-nous vous aider à explorer les moyens par lesquels le gouvernement du Canada peut vous aider à remporter davantage de marchés internationaux.

Rechercher
Rechercher

Challenge.gov |

Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Ut elit tellus, luctus nec ullamcorper mattis, pulvinar dapibus leo.